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Page de garde > Nouvelles > Nouvelles de la société > Principes fondamentaux et avantages de la fusion hydrométallurgique du minerai d'oxyde de cuivre
La fusion du cuivre a longtemps été dominée par deux approches technologiques : la pyrométallurgie traditionnelle, caractérisée par des flammes à haute température, et l’hydrométallurgie moderne, centrée sur les solutions chimiques. Face au durcissement des réglementations environnementales et à la baisse de la teneur des ressources minérales, l’hydrométallurgie, ciblant les minerais d’oxyde de cuivre, est devenue un moteur essentiel du développement durable dans l’industrie du cuivre.
Le principe fondamental de la fusion hydrométallurgique du minerai d'oxyde de cuivre repose sur le « voyage migratoire du cuivre », qui s'effectue en trois étapes : lixiviation chimique, enrichissement et purification, et électrodéposition. Tout d'abord, une solution acide ou alcaline dissout le cuivre du minerai, le libérant dans la solution sous forme d'ions cuivre (c'est ce qu'on appelle la « lixiviation »). Ensuite, le lixiviat entre dans une unité d'« extraction par solvant », où des réactifs organiques spéciaux capturent et purifient les ions cuivre. Enfin, lors du processus d'« électrodéposition », un courant continu est appliqué à la plaque cathodique, réduisant les ions cuivre en cuivre métallique de haute pureté.
Comparée à la pyrométallurgie, l'hydrométallurgie présente des avantages considérables : premièrement, sa consommation énergétique est fortement réduite. La pyrométallurgie utilise de nombreux procédés à haute température, très énergivores, tandis que les réactions principales de l'hydrométallurgie se déroulent à température ambiante ou à basse température, et sa consommation énergétique totale est deux fois moindre, voire inférieure ; deuxièmement, elle est extrêmement respectueuse de l'environnement. La pyrométallurgie produit une grande quantité de gaz de combustion contenant du soufre, tandis que l'hydrométallurgie n'émet pratiquement pas de tels gaz résiduaires et que les scories de lixiviation sont plus stables ; troisièmement, elle est économiquement viable pour le traitement des minerais à faible teneur. La pyrométallurgie est difficile à utiliser pour les minerais dont la teneur en cuivre est inférieure à 0,5 %, tandis que l'hydrométallurgie permet de les exploiter pleinement et de traiter également les stériles et les résidus.
En bref, la fusion hydrométallurgique du minerai d'oxyde de cuivre permet une extraction verte à basse température du cuivre métallique grâce à un procédé efficace et propre, est conforme à la tendance de conservation de l'énergie et de réduction de la consommation et ouvre une large voie au développement durable de l'industrie du cuivre.